Le médecin thermal, professionnel incontournable du séjour, est l’intermédiaire essentiel entre le médecin prescripteur et l’établissement thermal. Par son expertise unique en matière de soins thermaux, il joue un rôle crucial dans l’optimisation des bienfaits de chaque cure.
Cette consultation n’est pas un simple un rendez-vous médical. C’est une étape indispensable pour comprendre l’état de santé global du curiste, identifier ses besoins spécifiques et élaborer un plan de soins personnalisé. Ainsi, le médecin thermal devient l’interlocuteur privilégié du patient, le guidant tout au long de son séjour de trois semaines afin d’optimiser les effets bénéfiques de la cure thermale conventionnée.
Durant un séjour en cure thermale, le curiste rencontrera son médecin 3 fois.
Lors du premier rendez-vous, le médecin de cure :
Lors de la deuxième consultation, le médecin fera le point avec son patient sur son état de santé général. Il analysera sa tolérance vis-à-vis de chaque soin. Si besoin, la prescription des soins thermaux pourra être adaptée.
Lors de la troisième et dernière consultation, le médecin remettra au curiste un bilan complet de cure thermale qui sera destiné au médecin prescripteur.
En fonction de l’orientation thérapeutique prescrite, le médecin thermal aura la possibilité de prescrire différents types de soins :
Durant une cure thermale en simple orientation, le curiste recevra chaque jour 4 soins thermaux.
Dans le cadre d’une cure en double orientation, le curiste bénéficiera de 6 soins thermaux par jour.
Le forfait de surveillance médicale correspond à la surveillance médicale réalisée par le médecin thermal pour l’ensemble des actes médicaux accomplis pendant la durée normale d’une cure. Ces frais se rapportent directement à l’affection qui a provoqué la cure thermale. Il sera remboursé à 70 % sur la base d’un tarif conventionnel fixé à :
Source : Améli.fr
À savoir : Le choix du médecin thermal est propre aux curistes, la liste des médecins de la station est disponible auprès des établissements thermaux.
Article publié par Laura Dupuy
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